Broutards : toujours peu d’offre pour le moment
Broutards : Pas de changement de ton sur les marchés en vif où les apports sont restés mesurés la semaine dernière et où les prix ont donc réussi à se maintenir assez facilement dans l’ensemble, notamment pour les bons mâles vaccinés. Les exportations sont toujours focalisées vers l’Italie et dans une moindre mesure l’Espagne, depuis la fermeture du marché algérien, qui a d’ailleurs pénalisé le marché des mâles rustiques (Aubrac, Gascons). A priori, les cours devraient rester élevés pour la suite de l’été. Le commerce sera néanmoins ralenti dès la semaine prochaine, avec les vacances de certains opérateurs. À la rentrée, l’offre toujours limitée devrait permettre d’aborder la reprise dans un contexte fluide mais des complications ne sont pas à exclure à l’automne, quand les sorties seront de nouveau plus abondantes.
Veau : Les intégrateurs commencent à avoir moins de besoins en petits veaux. D’une part du fait du calendrier, car les mises en place du jour correspondent à une période de consommation un peu moins tonique. Mais aussi car les sorties de veaux gras sont actuellement assez ralenties et les places dans les ateliers limitées. Dans ce contexte, les tarifs se sont orientés à la baisse, notamment pour les petits veaux de qualité inférieure qui peinent à trouver preneur.
Ovins : Le commerce de la viande ovine demeure très lourd, notamment dans les grandes métropoles où la demande est aux abonnés absents ce qui se traduit par une certaine pression tarifaire sur les viandes, qu’elles soient françaises ou importées.