Broutards : quels impacts du sérotype 4 de la FCO ?
Broutard : Voici plus d’un mois qu’un cas de FCO de sérotype 4 a été découvert en Haute-Savoie et une vingtaine de foyers y ont depuis été recensés. Selon l’Institut de l’élevage, « l’origine corse de la contamination est aujourd’hui pratiquement établie ». Une vaccination obligatoire a été mise en place dans cinq départements : Ain, Doubs, Jura, Savoie, et Haute-Savoie, indique le ministère. Cette maladie pourra impacter les résultats économiques des élevages, notamment par de moindres performances du troupeau ou la baisse de la production laitière le cas échéant. Mais c’est aussi l’économie de la filière qui est menacée au vu des complications à l’export. Néanmoins, on peut noter que l’Italie étant déjà infectée par ce sérotype, les échanges ne sont pour le moment pas pénalisés.
Veau : Les jours se suivent et se ressemblent sur les marchés en vif. Les cours des petits veaux n’évoluent plus dans un contexte de marché qui reste calme, les besoins des intégrateurs étant limités à cette période de l’année. Le commerce est toujours compliqué en Haute-Savoie. Les veaux montbéliards situés dans la zone touchée par la FCO ne peuvent pas approvisionner les ateliers de la zone indemne.
Ovins : Les prix des agneaux britanniques restent haussiers sur les marchés en vif et profitent d’une demande régulière. Une fermeté qui profite aussi au marché de la viande outre-Manche.