Broutards : prix très fermes, marché fluide
Broutards : Peu d’offres, bonne demande, aucun changement sur les fondamentaux d’un marché où les prix continuent de plafonner, voire de réussir à grignoter encore quelques centimes selon les catégories. Ce sont les animaux vaccinés contre la FCO (2 sérotypes) qui sont les plus recherchés, les mâles de qualité attirent aussi.
A priori, peu de changements à attendre dans les jours qui viennent. Avec les travaux des champs, les éleveurs seront toujours aussi peu disponibles pour s’occuper de la commercialisation de leurs animaux. Les disponibilités vont demeurer réduites. Le marché devrait ensuite rapidement se montrer moins actif, quand les négociants et les exportateurs entameront leur trêve estivale, au mois d’août.
Veau : Faute de petits veaux sur le marché français, les intégrateurs ont été contraints de se tourner de nouveau vers les importations. Elles ont ainsi été multipliées par quatre par rapport à l’an dernier sur les quatre premiers mois de l’année, rapporte l’Institut de l’élevage (Idele). Un tiers des animaux provient des Pays-Bas, un autre tiers de Belgique et un quart d’Irlande. L’Idele estime néanmoins que ces importations ne devraient pas grimper davantage car la grande distribution exige de la viande de veaux nés, élevés et abattus en France.
Ovins : Le commerce de la viande ovine dans les zones de villégiature est tonique et devrait le rester maintenant la deuxième vague des juillettistes arrivée sous les parasols. De quoi soutenir les prix des agneaux sous labels.