Broutards : pas d’eldorado israélien
Broutards : Alors que les opérateurs se frottaient les mains de l’ouverture du marché israélien, seuls 6 500 broutards ont traversé la Méditerranée dans cette direction cette année, selon l’Idele. Les disponibilités françaises se sont avérées trop mesurées et les cours trop élevés pour aborder ce nouveau débouché. Mais avec le pic des sorties qui se profilent, les échanges pourraient se reprendre. Par ailleurs, l’Institut de l’élevage estime que les opérateurs français ne doivent plus regarder vers la Turquie, l’appel d’offres spécifique aux races allaitantes européennes ayant été remporté par un opérateur belge. Les échanges avec l’Algérie devraient par ailleurs se ressaisir.
Veaux : Aux mêmes causes, les mêmes effets. Les petits veaux mixtes et croisés ordinaires sont toujours nombreux, alors que la demande n’est pas plus intéressée. Le marasme reste de mise, tout comme en femelles. En bons veaux de race à viande, en revanche, le commerce est plus facile.
Ovins : Peu de mouvement sur le marché des agneaux, les animaux de bonne qualité restent recherchés, à prix fermes.