Broutards : les fériés contrarient le commerce
Bovins : La succession de deux lundis fériés n’est pas en faveur d’une activité commerciale régulière. La semaine dernière, le commerce a été limité, faute d’acheteurs sur les marchés en vif. Selon les régions, l’ambiance a été plus ou moins lourde, avec des baisses de prix. Si la demande italienne reste régulière, axée sur les animaux vifs, et que les envois à l’Espagne demeurent fluides, les prix n’ont pas vraiment décollé ce printemps. Selon FranceAgriMer, fin avril, les cours du mâle charolais U de 350 kg s’affichaient certes 2,7 % au-dessus de leur niveau de la même période de l’an dernier, mais ils n’en restaient pas moins à peine égaux à leur moyenne quinquennale. Quant à la cotation du mâle limousin de 300 kg, elle se situait 1,7 % sous son niveau de 2016 et 2,2 % sous sa moyenne quinquennale.
Veaux : L’ouverture des magasins hier alors que les achats aux grossistes étaient concentrés sur quatre jours a donné une impression d’activité sur le marché de la viande de veau. La météo s’est par ailleurs révélée assez maussade et donc propice à la consommation sur une partie de la France lors du long week-end.
Ovins : Si les besoins des abattoirs sont loin d’être écrasants, les disponibilités très mesurées ont permis aux cours des agneaux de rester fermes sur plusieurs marchés la semaine dernière.