Broutards : fermeté des prix, faute d’offre
Broutards : Comme les éleveurs sont occupés aux travaux des champs, notamment les foins, ils ne fréquentent pas les marchés et l’offre est très réduite, alors que les besoins des exportateurs demeurent présents, notamment vers l’Italie, ce qui conduit les prix à se raffermir, notamment pour les animaux vaccinés.
Selon l’Institut de l’élevage, la baisse des naissances dans le cheptel allaitant en 2017 — particulièrement au second semestre où elles avaient chuté de 16 % — apparaît liée à la décapitalisation et au décalage des naissances du fait d’une mauvaise fertilité durant l’hiver 2016-2017. Un " rattrapage partiel et tardif est à l’œuvre " depuis le printemps, indique l’Institut.
Veau : Toujours pas de changement sur le marché des petits veaux, comme c’est traditionnellement le cas à cette période de l’année. Les tarifs des mâles laitiers demeurent très fermes et à leur haut niveau, les disponibilités du moment, en repli, suffisant à peine à satisfaire les besoins des intégrateurs et des exportateurs. Les animaux de races allaitantes voient leurs cours continuer de progresser et dépassent leurs niveaux des deux dernières années.
Ovins : Cette semaine devrait rester active sur le marché des agneaux de races allaitantes. Les animaux de qualité et les lots homogènes sont recherchés, la perspective du début de mois et d’une météo ensoleillée, propice à la consommation, animant le marché. Au vu de l’offre assez modérée, certains éleveurs retenant leurs animaux pour profiter de la conjoncture haussière, les cours devraient encore se raffermir à court terme.