Broutards : exportations toniques limitées par l’offre
Broutards : Les disponibilités du moment demeurent insuffisantes pour répondre à la demande dans son ensemble, ce qui permet au marché de rester sur une tendance haussière. Les achats de l’Algérie sont dynamiques ; 8 000 animaux ont ainsi été exportés en avril, alors qu’aucun n’avait été envoyé en 2017, selon l’Institut de l’élevage. Les Italiens sont aussi aux achats, les engraisseurs prévoyant les sorties liées aux fêtes de fin d’année, d’autant plus que de nombreuses places se sont libérées dernièrement dans les ateliers. 61 500 animaux ont ainsi traversé les Alpes en avril (+1 %). Enfin, l’Espagne demeure au rendez-vous avec 15 000 broutards achetés en avril, soit 15 % de plus que l’an dernier. Sur l’ensemble du mois, les exportations françaises ont rebondi de 5 %, néanmoins tout laisse à penser que nos envois vont rapidement reculer, faute d’offre.
Veau : Les jours se suivent et se ressemblent sur les marchés des petits veaux puisque le rapport de force offre/demande n’évolue pas. Les cours des mâles laitiers se maintiennent à des niveaux élevés, dans un contexte où la demande, française ou à l’export, ne faiblit pas. En mâles allaitants, les tarifs continuent de progresser légèrement.
Ovins : Les animaux de qualité sont recherchés, ce qui permet aux lots homogènes de se différencier en trouvant facilement preneurs. En revanche, la tendance est plus compliquée dans le reste de la gamme ou dans les lots hétérogènes.