Broutards : des tarifs toujours élevés
Broutards : La météo reste propice aux travaux des champs et les éleveurs ne sont pas disponibles pour commercialiser leurs animaux. L’offre du moment est réduite alors même que la demande, notamment italienne, est au rendez-vous, ce qui permet aux tarifs de se stabiliser facilement à leurs niveaux élevés. En moyenne sur les 24 premières semaines de l’année, « les prix des Limousins U de 300 kg s’établissent à 2,86 €/kg et ceux des Charolais U de 450 kg à 2,54 €/kg », détaille FranceAgriMer, soit respectivement 3,3 % et 3,2 % au-dessus de l’an dernier.
Veau : Les jours se suivent et se ressemblent sur un marché des petits veaux laitiers qui vogue à son rythme estival. Les apports sont limités, la demande au rendez-vous, que ce soit des intégrateurs français ou des importateurs espagnols, d’où des prix qui se maintiennent facilement à leur niveau élevé. En croisés, le marché est fluide notamment dans les catégories supérieures. En allaitant, commerce tonique et cours soutenus.
Ovins : La demande demeure bien orientée en ce qui concerne les lots homogènes d’agneaux de pays de qualité. Ces derniers parviennent sans difficultés à maintenir leurs tarifs. Néanmoins, le marché donne quelques signes de faiblesse dans le reste de la gamme.