Bovins vifs : 1/3 des exports européens vers la Turquie
Bovins : L’offre de broutards se développe mais comme la demande reste bien orienté les cours demeurent stables voire même haussiers selon les catégories considérées.
Par ailleurs, la Commission européenne a annoncé qu’elle estimait que les exportations de bovins vifs de l’Union vont progresser de 3 % cette année. Le début de 2018 a été tonique puisque les envois ont bondi de 13 % sur les quatre premiers mois de l’année. La Turquie fait figure de destination incontournable puisqu’elle compte pour près du tiers des envois européens. Malgré des achats en baisse, le Liban, la Libye et Israël demeurent des partenaires importants. Après un ralentissement au second semestre 2018, les envois européens de bovins vifs devraient se stabiliser en 2019, sous l’effet d’une production en déclin et d’une plus forte concurrence internationale.
Veau : Le marché des petits veaux était sans nul doute mauvais la semaine dernière, avec des tarifs qui ont dégringolé en mâles laitiers ou croisés. Les disponibilités augmentent rapidement et les intégrateurs peuvent faire un tri plus sévère, les veaux les plus maigres sont invendables. Néanmoins une pareille chute des cours est un classique à cette période de l’année. La baisse devrait rester de mise dans les semaines à venir.
Ovins : Comme en Irlande ou au Royaume-Uni, la France commence aussi voir des éleveurs tenter de commercialiser des agneaux mal finis, faute d’herbe dans les prairies, notamment dans l’Ouest. Les prix de ces animaux tendant à reculer, tandis que la commercialisation est bien plus facile sur les lots de bonne qualité dont les cours sont aisément reconduits.