Cotations
Bovins : peu d’offre, un commerce plus terne
Les prix des gros bovins demeurent très fermes mais ne grimpent plus autant. Le marché de la viande s’est montré assez calme ces derniers jours.
Les prix des gros bovins demeurent très fermes mais ne grimpent plus autant. Le marché de la viande s’est montré assez calme ces derniers jours.
Les volumes d’abattage de gros bovins restent assez limités mais semblent se rapprocher de la normale, aux dires de certains opérateurs, après un premier trimestre particulièrement creux. Ainsi, en cumul sur les 12 premières semaines de l’année, les abattages de vaches allaitantes dans les abattoirs de plus 1 500 t/an ont chuté de 4,5 % en têtes par rapport à leur niveau de l’an dernier et de 0,7 % par rapport à celui de 2020, selon les remontées Normabev publiées par Interbev. Pour les laitières, la baisse est de 7,3 % sur un an et de 8 % sur deux ans. En jeunes bovins viande, le recul annuel est de 8,7 %.
Un commerce morose
Pour les opérateurs de la filière viande, la fin du mois de mars a été difficile. La demande était très maussade, avec une météo finalement peu propice aux grillades, des ménages très prudents dans leurs dépenses en fin de mois alors que l’inflation fait les gros titres et des prix fermes en rayon.
Avec les vacances scolaires qui arrivent en zone B, les commandes se tassent déjà du côté de la restauration collective. Les opérateurs espèrent néanmoins que le début de mois et l’arrivée de Pâques vont animer les ventes dans les jours qui viennent.
Des prix encore fermes
Les prix des animaux de race à viande sont restés stables à légèrement haussiers ces derniers jours, mais ceux du troupeau mixtes et laitiers ont continué de grignoter quelques centimes supplémentaires alors que les disponibilités demeurent toujours inférieures aux besoins du moment. Sur le marché de la viande, la tendance est à la stabilisation après des fortes hausses.