Bovins : le marché va-t-il profiter de l’aïd ?
Bovins : Les spécifications des autorités religieuses pour l’aïd el kebir indiquent que le mouton du sacrifice doit avoir deux dents définitives, soit plus d’un an. Or ces animaux sont peu nombreux sur le marché français à cette période de l’année et certaines organisations musulmanes ont préféré recommander à leurs fidèles de choisir un bovin, de deux ans minimum, et de se partager la viande entre sept familles. Si l’agneau est l’animal le plus sacrifié dans la tradition maghrébine, des bovins sont sacrifiés dans les traditions turques ou comoriennes.
À noter que la date de la fête de l’Aïd se décalant vers le début d’année et donc vers la période de naissance des agneaux, la problématique de l’âge des moutons sera la même ces prochaines années.
Veau : La France a exporté 15 500 petits veaux en avril et 16 800 en mai. Des effectifs en hausse respectivement de 16 % et 22 % indique l’Institut de l’élevage. Ces animaux sont quasiment tous (98 % d’entre eux) envoyés vers l’Espagne, où la demande demeure très dynamique.
Ovin : Sur les quatre premiers mois de l’année, les achats de la Chine à l’Australie de viande de mouton ont bondi de 75 % par rapport à la même période de 2017, selon MLA. Une tendance qui devrait se confirmer sur le reste de l’année, la demande chinoise étant très tonique et la concurrence néo-zélandaise peu pressante.