Bovins : la Turquie limite ses achats
Les importations de bovins vifs de la Turquie en 2020 devraient stagner à 350 000 têtes, selon les estimations de l’USDA, soit 46 % de moins que l’an dernier. Le principal obstacle à la demande des engraisseurs est le coût de l’alimentation, qui représente 80 % des coûts de production. Quant aux importations de viande, elles sont de plus en plus limitées pour favoriser les engraisseurs locaux. Elles pourraient n’atteindre que 1 500 téc cette année (contre 6 552 téc en 2019), principalement en provenance de Serbie et de Bosnie Herzégovine grâce à de nouveaux accords commerciaux. En 2021, la consommation devrait stagner, malgré la hausse de la population, à cause de l’affaiblissement du pouvoir d’achat, et des prix élevés de la viande bovine, qui ont progressé deux fois plus vite que le taux de l’inflation du pays ces deux dernières années.