Bovin : commerce morose en France, en berne en Europe
Le marché de la viande bovine est entré dans une de ses périodes les plus calmes de l’année, les zones de villégiatures ne sont pas encore remplies, les barbecues pas vraiment de sortie mais les collectivités ont cessé leurs achats. Dans ce contexte, les abattoirs voient leurs stocks s’étoffer et ralentissent leur activité. Comme l’offre n’est pas surabondante, les prix ne chutent pas mais ils accusent tout de même une certaine pression. D’ici la fin de mois, peu de changement en vue, ni du point de vue de l’offre ni de celui de la demande.
Chez nos voisins, l’ambiance commerciale n’est pas meilleure. En Italie les prix baissent, aux dires des opérateurs, la consommation serait mal orientée et les marchandises polonaises sont très présentes. En Allemagne aussi l’heure est à la baisse, faute de demande. Les cotations germaniques sont dorénavant plus basses que les prix pratiqués en France ce qui limite les perspectives d’export vers notre voisin.