Bigard mise sur la qualité pour sa gamme d’été
Le groupe lance sa gamme d’été constituée de huit références haut de gamme dont deux en label Rouge et une brochette de bœuf bio. La marque compte ainsi se démarquer dans les ventes.
Le groupe lance sa gamme d’été constituée de huit références haut de gamme dont deux en label Rouge et une brochette de bœuf bio. La marque compte ainsi se démarquer dans les ventes.
À partir du mois d’avril et jusqu’à fin septembre, le groupe Bigard (4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018) commercialisera sa nouvelle gamme d’été constituée de huit références haut de gamme, toutes composées de viandes issues d’animaux élevés, abattus et transformés en France. Parmi elles, trois sont labellisées : des chipolatas aux herbes de Provence label Rouge, un assortiment de chipolatas et de merguez label Rouge, ainsi qu’une brochette de bœuf bio. « Bigard est ancré depuis quelque temps maintenant dans un virage qualité, avec une croissance des produits labellisés et des lancements à succès. Par exemple, nos merguez label Rouge lancées en avril 2018 ont été l’un de nos succès de l’été dernier », précise Virginie Le Port, responsable marketing chez Bigard.
Nos merguez label Rouge lancées en avril 2018 ont été l’un de nos succès de l’été dernier
« La mise en place d’un cahier des charges label Rouge se fait avec l’Inao et nécessite environ trois ans de travail. Il faut définir des critères supérieurs qualitatifs. Le résultat doit être perçu au niveau organoleptique. Par exemple, nos chipolatas label Rouge ne contiennent que 16 % de matière grasse, contre 23 % pour les conventionnelles », souligne Virginie Le Port. Ces innovations Bigard portent aujourd’hui le nombre de références label Rouge de la marque à huit.
Un rôti de bœuf saignant cuit à basse température et conservé sous-vide, des ribs d’agneaux, une barquette de neuf mini-saucisses et neuf mini-merguez ainsi qu’une brochette de bœuf charolais conventionnel viennent compléter cette gamme d’été.
À la recherche de fournisseurs de porcs en bio
Le groupe aimerait se renforcer sur la viande bio, segment représentant seulement 3 % des références en boucherie. « Nous aimerions nous lancer dans des saucisses de porc bios d’origine française, mais nous éprouvons des difficultés d’approvisionnement », lance Virginie Le Port. Bigard ne souhaite pas importer une telle viande, et cherche bien à travailler avec un groupement d’éleveurs de porcs français. « La seule viande qu’il nous arrive d’importer est de l’agneau hollandais, s’il en manque en France », conclut Virginie Le Port.