Bernard Royal Dauphiné lance Le Poulet de mon enfance
La société du pôle Galliance de Terrena commercialise une nouvelle gamme de poulet issu d’une filière locale élevé en bâtiments équipés de lumière naturelle et de jardin d’hiver.
La société du pôle Galliance de Terrena commercialise une nouvelle gamme de poulet issu d’une filière locale élevé en bâtiments équipés de lumière naturelle et de jardin d’hiver.
Bernard Royal Dauphiné (62 millions d’euros de chiffre d’affaires, appartenant au pôle Galliance du groupe Terrena) a lancé le 9 septembre dans les rayons Le Poulet de mon enfance. Cette gamme est le fruit d’un travail de plus deux ans en partenariat avec la coopérative Valsoleil. « Pour répondre aux attentes du consommateur, nous nous sommes inspirés de ce qui se fait en Europe du Nord », souligne Amandine Steiner, responsable R&D, marketing et communication du volailler Bernard Royal Dauphiné. L’idée : procéder à une montée en gamme du poulet conventionnel (avec des poulets issus d’une souche à croissance lente élevés dans des bâtiments équipés de lumière naturelle et d’un jardin d’hiver). Les poulets proviennent d’éleveurs drômois situés à 60 km au maximum de l’abattoir de Grane (Drôme) et sont nourris avec des céréales drômoises transformées dans l’usine d’aliments de Valsoleil. La gamme est distribuée dans le quart sud-est de la France.
La gamme est vendue en poids variable
« Nous avons travaillé d’abord avec l’éleveur Damien Benezet. Son bâtiment a servi de laboratoire d’essai avec des bandes d’élevage tests. On a mesuré les performances et l’impact tarifaire », explique Amandine Steiner. « L’idée était de répondre aux attentes sociétales sans oublier le bien-être de l’éleveur qui passe par sa rémunération », poursuit-elle. Le Poulet de mon enfance, issu du cahier des charges définitif, engendre un surcoût de 25 % par rapport au poulet standard. Cinq éleveurs sont aujourd’hui engagés dans la démarche, avec l’objectif d’avoir neuf bâtiments convertis d’ici à début 2021.
Les poulets de cette gamme sont plus hétérogènes du fait même du cahier des charges. « Un investissement de 11 millions d’euros en 2018 dans l’atelier de découpe du site de Grane nous permet de gérer cette hétérogénéité, confie Amandine Steiner, et la gamme n’est pas vendue en poids fixe mais en poids variable. »
Une barquette contenant 60 % de carton
La gamme comprend sept références de poulets jaunes (poulet entier Pac, ailes, hauts de cuisse, pilons, cuisses, filets et sauté) conditionnés dans une barquette hybride, constituée à 60 % de carton issu de filières bois certifiées PEFC et imprimée avec des encres végétales. Une fine couche de liner plastique permet de garantir la conservation des produits. « En séparant cette couche, la barquette, conçue avec notre partenaire Virgin Bio Pack, est recyclable dans la filière papier-carton », précise Amandine Steiner.