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Le résultat opérationnel du groupe fromager a bondi de 38,6 % au premier semestre
Bel a tenu bon la barre dans la tempête Covid-19

Bel a compensé les surcoûts liés au coronavirus par "un niveau de performance remarquable des équipes opérationnelles". © DR
Bel a compensé les surcoûts liés au coronavirus par "un niveau de performance remarquable des équipes opérationnelles".
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Le groupe Bel affiche a réalisé au cours du premier semestre 2020 un chiffre d’affaires de 1 737 millions d’euros, soit 4,8 % de plus qu’au premier semestre 2019, et un résultat opérationnel de 175 millions d’euros, soit un bond de 38,6 %. Il explique avoir compensé les surcoûts induits par la gestion de la crise sanitaire par « un niveau de performance remarquable des équipes opérationnelles, et par la baisse de l’activité promotionnelle sur certains marchés », selon le communiqué diffusé le 20 juillet depuis son siège des Hauts-de-Seine. Bel souligne avoir décidé de ne pas recourir aux aides mises en place par les États pour faire face aux difficultés liées au coronavirus, et de maintenir ses prix contractuels d’approvisionnement en matières premières, tout en ayant mis en place des mesures de soutien de ses partenaires fragilisés. La crise sanitaire a vu les ventes s’accélérer au premier trimestre (11 % à périmètre constant), pour freiner au second, les ménages ayant déstocké. En dehors de ce contexte exceptionnel, Bel estime sa croissance d’environ 5 % sur chacun des deux trimestres. Le propriétaire de La Vache qui rit, Kiri et Boursin se félicite notamment du dynamisme des « nouveaux territoires » recouvrant les activités de MOM (Pom’Potes, Mont Blanc, Materne, GoGo squeeZ) ainsi que dans les pays d’Afrique Subsaharienne et d’Asie. Ce segment affiche 17,3 % de croissance organique sur le semestre (à 141 M€) et double son résultat opérationnel (à 53 M€).

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