Bar d’élevage : des prix élevés qui pourraient se tasser

Le marché du bar est souvent peu dynamique au dernier trimestre et cette année ne devrait pas faire exception, loin de là. Les fermetures de restaurants partout en Europe limitent fortement la demande, alors que ce secteur est un débouché important. Néanmoins, le marché du bar a mieux résisté que celui d’autres espèces, grâce à une chute de la production estimée à 6 % cette année par la FAO. Néanmoins, il semble que les disponibilités soient assez importantes pour ce dernier semestre, certains aquaculteurs ayant gardé leurs poissons en bassins en espérant que les conditions de commercialisation seraient plus favorables par la suite. De quoi envisager une certaine pression sur les prix en fin d’année, même si la grande distribution augmente ses commandes, comme lors du premier confinement.
En brème en revanche, le marché est plus tendu, avec des prix davantage sous pression. Le phénomène de concentration des principaux producteurs grecs et turcs continue.