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Au Space, LDC présente « nature d’éleveurs en terre de France »

Les bâtiments très performants et polyvalents, comme celui-ci dans le Sud-Ouest, sont recherchés par le groupe.
© SC

Le groupe volailler LDC incite les producteurs à élever du poulet lourd, de la dinde ou des volailles en plein air avec professionnalisme, en visant les meilleurs rendements alimentaires et énergétiques, dans le respect des comportements naturels des animaux et les meilleures conditions sanitaires. Sur son stand au Space, le numéro un de la volaille a fait la promotion de « nature d’éleveurs en terre de France ». « Ce n’est ni une marque ni un slogan mais une démarche éthique, explique Dylan Chevalier, porte-parole du groupe, pas une démarche élitiste, mais un contrat de progrès qui doit engager l’ensemble de nos éleveurs. » Plus de 5 000 éleveurs et tous les fournisseurs de l’amont y seront engagés en 2020.

Ce qu’on sait déjà de « nature d’éleveurs » depuis son annonce au printemps, c’est que les éleveurs seront audités chaque année par un organisme tiers, et que leurs élevages se prêteront aux visites non professionnelles. Les performances économiques en aviculture sont extrêmement variables en France et le parc de bâtiments demande à être rajeuni. LDC fait le pari de reconquérir les marchés perdus avec des bâtiments de taille humaine – 2 000 m2 en moyenne, bien en dessous des concurrents européens, et en lumière naturelle, en remontant le niveau général de compétences et grâce à des souches adaptées.

Les aides aux éleveurs sont multiples : formations, aides à l’investissement, recrutements d’ingénieurs qualité (l’équivalent d’un en plus par groupement de producteurs). LDC a déjà recruté une centaine d’éleveurs. Il lui faudrait 200 recrutements par an pour accompagner le développement et remplacer les départs, en retraite essentiellement.

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