A 5,74 €/kg, les prix des jeunes bovins viande battent un nouveau record
Les prix des jeunes bovins continuent de progresser en ce début 2025, une dynamique inhabituelle sur janvier. En vaches, la fermeté reste de mise.
Les prix des jeunes bovins continuent de progresser en ce début 2025, une dynamique inhabituelle sur janvier. En vaches, la fermeté reste de mise.
Les prix des jeunes bovins restaient sur une tendance haussière en semaine 2. Ainsi, au stade entrée abattoir, la cotation FranceAgriMer du JB Viande (hors Blondes et Parth.) R= a gagné 3 centimes pour atteindre 5,74 €/kg, et le U= en a pris 4, des nouveaux records.
Des prix tirés par le déséquilibre offre/demande
Une telle hausse sur un début janvier était inhabituelle dans les années plus normales (avant 2020). Lors des années 2022, 2023 et 2024, les cours s’étaient maintenus voire renchéris. Et cette semaine 2 de 2025 établit ainsi un nouveau sommet. Les abattoirs expliquent avoir beaucoup de mal à répondre à la demande, avec des disponibilités insuffisantes car l’activité de fin d’année a déjà absorbé beaucoup d’animaux. Sur l’ensemble de l’année 2024, les sorties des jeunes bovins sont restées plus rapides que la modélisation (+12 900 têtes), traduisant la très bonne dynamique des marchés français et d’export, selon le bulletin de la FNB. Les abattages de la semaine 2 étaient ainsi en retrait de 11,1 % pour les JB viande comparé à l’an dernier, selon les remontées Normabev communiquées par Interbev.
Les prix des vaches tirés par le contexte déficitaire
Du côté des vaches, les prix sont stables à haussiers selon les régions et les catégories considérées. Ainsi les prix des vaches laitières P et O progressent, tirés par la bonne demande dans l’ensemble de l’Europe. Les abattages progressaient la semaine dernière (+2,3 % pour les vaches mixtes et laitières). Les vaches viande, elles, ont vu leurs abattages se tasser (-3,3 %), les prix sont fermes.