Anvol appelle à un renforcement de l’étiquetage des viandes

Alors qu’en 2000, les importations représentaient 25 % des poulets consommés en France, ce taux s’élève désormais à près de 45 % (2018) et le phénomène continue de prendre de l’ampleur. Au 1er semestre 2019, alors que la consommation de poulet augmentait de +2,4% en France par rapport au 1er semestre 2018, les importations progressaient de +4,7 % tandis que la production française diminuait de -3,6 %. Ces chiffres ont été présentés hier par Anvol, au Space. Si la jeune interprofession volaille de chair s’est félicitée de la récente annonce du gouvernement visant à imposer l’identification de l’origine des viandes en restauration hors domicile, elle a estimé qu’il fallait aller plus loin « en imposant cette identification dans toutes les occasions de consommation, y compris les plats préparés, où 60% du poulet est importé ».