Agneau : faute d’Angleterre, la France regarde l’Espagne
Agneau : La majeure partie de la viande ovine importée par la France provient du Royaume-Uni, mais notre voisin présentait des disponibilités en net recul au premier semestre et des tarifs bien plus élevés que les années précédentes. Dans ce contexte, les envois britanniques sur les 4 premiers mois de 2018 ont chuté de 9 % (- 1 100 t). Pour compenser ce manque d’offre, la France s’est tournée vers l’Espagne, second producteur européen de viande ovine, avec des importations en hausse de 38 % (+1 200 t), à 4 400 t.
Bovins : La semaine dernière, le commerce était plus facile sur certains marchés en vif où les apports étaient mesurés, les éleveurs étant peu disponibles pour commercialiser les animaux à cette période de l’année où les travaux des champs battent leur plein. Cette offre réduite s’accordait à une demande très limitée. Commerce toujours compliqué en jeunes bovins, notamment laitiers.
Veau : Le marché des veaux de boucherie est très calme à l’approche des fermetures estivales des collectivités. Les cours s’effritent, comme souvent à cette période.