Abattoirs : sursis à Alès, coup dur à Saint-Affrique
En Occitanie, l’abattoir de Saint-Affrique a perdu son agrément sanitaire, tandis que celui d’Alès a gagné six mois de sursis.
En Occitanie, l’abattoir de Saint-Affrique a perdu son agrément sanitaire, tandis que celui d’Alès a gagné six mois de sursis.
L’abattoir d’Alès est en difficultés financières depuis près de dix ans. Mais l’année 2023 a été fatale avec la faillite de son plus gros client, Alès Viande, et l’abattoir qui emploie 25 personnes a finit avec un déficit de 350 000 euros selon France 3 Occitanie, à qui l’administrateur, Patrick Gravil explique « L'abattoir a une capacité annuelle de 5 à 6 000 tonnes. Nous sommes rentables à 3 500 tonnes et nous terminons l'année 2023 à 2 900 tonnes ». C’est dans ce contexte que le dernier abattoir du Gard attendait la décision du tribunal de commerce de Nîmes. Rendue le 20 mars, elle octroie six mois de sursis à l’abattoir cévenol, en le plaçant en redressement judiciaire. Une cagnotte a été mise en place, avec un objectif de 200 000 euros.
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Arrêt administratif pour l'abattoir de Saint-Affrique
Le 15 mars, la préfecture de l’Aveyron a publié un arrêté préfectoral retirant l’agrément sanitaire de l’abattoir de Saint-Affrique. Ce n’est pas la première fois, puisque le premier retrait, en avril 2023, s’était soldé par près de six mois de travaux. "Plusieurs inspections ont été effectuées, notamment en janvier 2024, pour renouveler le premier agrément délivré. Des mesures ont aussi été prescrites afin de corriger des écarts par rapport notamment aux règles d’hygiène, au contrôle des activités et leur maîtrise sanitaire" explique la préfecture par communiqué. L’abattoir, placé en redressement judiciaire en mars 2023 a été repris par Gabriel Peynotte et Stéphane Slimani, sous le nom SAS abattoir Sud-Aveyron de Saint-Affrique.