Tribune d’Agores, Un Plus Bio et Ecocert France
20% de bio d’ici à 2022 : « horizon largement atteignable »
« La loi Agriculture et Alimentation n’est pas coercitive, elle ne fixe pas d’obligation de résultat et il y a fort à parier que l’objectif de 20% de bio sera difficilement tenu d’ici à 2022 si nous attendons les bras croisés que les solutions viennent d’en haut. Mais le déclic est là à notre portée. En nous retroussant les manches, en croisant les expériences qui marchent, l’horizon d’un monde plus goûteux, plus bio et plus local est largement atteignable ! » écrivent Christophe Hébert, président d’Agores, Gilles Pérole, président d’Un Plus Bio et Thierry Stoedzel, directeur général d’Ecocert France, dans une tribune publiée le 19 octobre sur le site Alimentation générale. Contre l’idée de réclamer « un coup de pouce financier à l’Etat », les signataires de la tribune affirment que « les collectivités qui font du bio et du local de qualité le font à coûts maîtrisés ». Et de faire référence aux moyennes observées par Agores auprès de ses 1000 adhérents, à savoir qu’avec 20% de bio au menu, un repas coûte 1,80 € quand un repas conventionnel oscille entre 1,50 et 2 €. « Le 6 novembre prochain, les tout derniers chiffres de l’Observatoire seront publiés à Paris, qui devraient confirmer cette tendance de fond », affirment-ils. Ils assurent en outre que s’approvisionner en bio et local, c’est possible. Selon l'observatoire « 58% des produits bios utilisés en cuisine sont issus d’un périmètre inférieur à une ancienne région administrative », peut-on lire dans l’étude.