Nutrition
L’Efsa retoque une demande d’allégation de santé sur le bio
L’Aurorité européenne de sûreté alimentaire repousse une demande voulant faire reconnaître le pouvoir des aliments biologiques de protéger contre l’oxydation.
L’Aurorité européenne de sûreté alimentaire repousse une demande voulant faire reconnaître le pouvoir des aliments biologiques de protéger contre l’oxydation.
Les aliments biologiques protègeraient l’organisme (cellules, lipides, ADN) de l’oxydation ; telle est la proposition d’allégation qu’a soumis à l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) l’Autorité compétente de Chypre à la demande de l’Institut chypriote international pour l’Environnement et la Santé publique. Le panel de l’Efsa en charge de la nutrition a rendu un avis négatif en septembre, qui a été publié le 20 octobre sur le Journal de d’Efsa. Le champ d’application de l’allégation devait être la santé et le développement des enfants.
Relation de cause à effet non démontrée selon le panel
Le faible niveau de résidus de pesticides dans les aliments biologiques, en comparaison des aliments conventionnels, est la raison invoquée par l’institut chypriote pour expliquer le moindre effet oxydatif de ceux-ci. Or le panel de l’Efsa a noté que la composition nutritionnelle et la concentration de pesticide n’étaient pas mentionnées. Il a considéré que la différence entre aliments biologiques et conventionnels n’était pas suffisamment caractérisées. Il en a conclu qu’on ne pouvait établir de relation de cause à effet entre la consommation d’aliments biologiques et la protection de l’organisme contre l’oxydation.