En Europe
Le veau de boucherie subit la hausse des coûts de production
Les coûts de production du veau de boucherie s'envolent dans le sillage de la poudre de lait, du lactosérum et des matières grasses.
Les coûts de production du veau de boucherie s'envolent dans le sillage de la poudre de lait, du lactosérum et des matières grasses.
Mis à jour le 25/03 avec l'Imfal de la semaine 12.
Le premier trimestre a été positif pour le marché du veau de boucherie si l’on se contente de regarder uniquement les prix des animaux, qui sont plus élevés que les années précédentes. Néanmoins, les marges des intégrateurs pourraient vite partir en fumée dans l’alimentation animale. En effet l’indice Imfal, indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement, calculé et publié par Les Marchés a franchi la semaine dernière la barre des 200 points (la base 100 était en janvier 2015). Ce vendredi 25 mars, l'indice Imfal s'affichait à 217,65 points, (+15,93), tiré par la forte hausse des ses composants (poudre de lait, poudre de lactosérum, matières grasses). Les coûts de l’alimentation animale étaient déjà à des niveaux inédits au début de l’année tirés par l’envolée des produits laitiers, mais la guerre en Ukraine a donné un coup de fouet supplémentaire avec la flambée des cours des huiles.
Hausse des prix des veaux aux Pays-Bas
Si les Français sont inquiets de cette hausse, les intégrateurs néerlandais craignent de leur côté des ruptures d’approvisionnement car ils dépendent fortement du maïs ukrainien. Ils ont aussi vu leur prix du gaz doubler. Toutefois, le manque de disponibilités a conduit les prix du veau à grimper aux Pays-Bas, d’autant plus que Pâques approche et c’est un temps fort de la demande notamment en Italie. Alors que l’incertitude est très forte, près de la moitié des intégrateurs néerlandais estiment tout de même qu’ils réussiront à préserver leurs marges, selon un sondage du spécialiste De Kalverhouders.