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Finances
Le traiteur et l’international s’affirment à LDC, la volaille se défend

Le groupe LDC affiche de bonnes performances financières pour ses trois pôles : Volaille France, Traiteur et International pour l’exercice 2021-2022.

 

LDC a rattrapé sa croissance en 2021 avec la reprise de la restauration et de l’exportation en sortie de crise Covid. Ses résultats annuels consolidés pour l’exercice allant du 1er mars 2021 au 28 février 2022 montrent un chiffre d’affaires en progression de 14,5 % par rapport à 2020-2021, dépassant les 5,1 milliards d’euros et un résultat opérationnel courant (Roc) de 208,5 millions d’euros, que le groupe signale au-dessus de l’objectif fixé.

Son pôle Volaille France a progressé de 12,7% du fait de l’intégration du groupe Ronsard et aussi grâce aux revalorisations tarifaires. « Celles-ci se sont établies à 15% en cumul illustrant l’engagement fort des clients du Groupe pour défendre l’équilibre de la filière avicole française », commente le groupe dans son communiqué financier. Ces revalorisations « auront permis de limiter le repli de la marge opérationnelle courante du pôle à 3,8% du chiffre d’affaires contre 4,3% sur l’exercice précédent », poursuit-il.

Son pôle Traiteur affiche 749,8 millions d'euros de chiffre d’affaires, en progression de 14,5%. LDC se félicite des investissements ayant permis au Roc du pôle traiteur de progresser de 12,4%

A l’international, les ventes ont bondi de 28,0 % à 570,7 millions d'euros, en partie du fait des intégrations (Marnevall en Hongrie, usine d’aliments en Pologne, Capestone au Pays de Galles), en partie grâce aux revalorisations tarifaires et « la qualité du mix-produit » recherchée dans chaque pays.

Les pôles Traiteur et International font un tiers du Roc

Ensemble, les pôles Traiteur et International représentent le quart du chiffre d’affaires de LDC et un tiers du résultat du groupe. C’est ce qu’a souligné Denis Lambert, qui faisait sa dernière présentation en tant que président du directoire devant la presse. Si l’Ebitda du groupe est stable en pourcentage du chiffre d’affaires (7,9%), si le taux de marge opérationnelle passe de 4,4% à 4,1%, le résultat net part du groupe s’est amélioré, passant de 140,7 à 165,1 millions d'euros.

Et en 2022 ?

L’influenza aviaire, la hausse inédite des coûts de production et de livraison, ainsi que le pouvoir d’achat des consommateurs représentent les principaux défis auxquels doit faire face LDC pour l'exercice en cours. Face au dépeuplement avicole de la Vendée, un plan d’entraide entre filiales de différentes régions permettrait de limiter la perte en volume dû à l’influenza aviaire à 12 ou 15% pour la période de mars à août 2022, contre 20% initialement redouté.

Les besoins en revalorisations tarifaires sont estimés à 35% pour les produits de volaille et 20 % pour les produits traiteurs. Le groupe a déjà obtenu +25 % pour la volaille. Pour le traiteur en revanche, 16% restent à passer d’ici à septembre, dont 7% attendues avant l’été. « Nous pensons que nos plats cuisinés Marie vont rester accessibles », a affirmé Denis Lambert.

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