Accords commerciaux : plus de droits de douane pour le Kenya
Le Kenya et l’Union européenne ont signé un accord commercial qui permettra à ce pays d’Afrique d’exporter, sans droit de douanes fruits, légumes, thé et café dans l’UE.
Le Kenya et l’Union européenne ont signé un accord commercial qui permettra à ce pays d’Afrique d’exporter, sans droit de douanes fruits, légumes, thé et café dans l’UE.
L’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et le Kenya, en négociation depuis près de 10 ans, a été signé. Les produits kényans pourront accéder sans droits de douane ni quota au marché européen, les produits européens bénéficieront de droits réduits. Reste aux parlements européens et kényans à ratifier le texte. « L'accord comprend un engagement commun en faveur du développement durable, y compris des droits des travailleurs, de l'environnement et de l'action pour le climat », explique José Manuel Albares, ministre espagnol des affaires étrangères, de l'Union européenne et de la coopération.
SIGNED! The EU 🇪🇺 and Kenya 🇰🇪 today signed an Economic Partnership Agreement (EPA) to boost bilateral trade in goods, increase investment flows, and contribute to sustainable economic growth. #EUinKenya@vonderleyen @Trade_EU @Trade_Kenya
Press Release: https://t.co/fWPN5f4IL9 pic.twitter.com/a5sxs0hCHa— European Union In Kenya (@EUinKenya) December 18, 2023
L’Union européenne, première cliente du Kenya
L'UE est la première destination des exportations du Kenya et son deuxième partenaire commercial, pour un montant total de 3,3 milliards d'euros d'échanges commerciaux en 2022, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2018. Au niveau agroalimentaire, le Kenya exporte vers l’UE des fruits, des légumes, du thé, du café.
L’UE appelle d’autres pays africains à entre en négociation
L’Union souhaite la participation d’autres membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dans des accords bilatéraux. Des pourparlers ont déjà été entamés avec le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et la Tanzanie, en vain pour l’heure. Il s’agit pour le vieux continent de contrer l’influence chinoise grandissante dans la zone.