Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient
Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent les coûts de revient, qui viennent d’être publiés concernant le second semestre 2024.
Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent les coûts de revient, qui viennent d’être publiés concernant le second semestre 2024.
![Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2025-02/capture1100.jpg.webp?itok=wc-pX-tu)
Jeunes bovins et broutards affichent des prix de marché désormais supérieurs aux coûts de production, grâce à la hausse des cotations ces dernières semaines. Pour les vaches allaitantes en revanche, les prix de marché, quoi que à des niveaux historiquement élevés, restent en deçà des coûts de revient.
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![](https://datawrapper.dwcdn.net/uvunk/full.png)
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Les indicateurs des coûts de production des bovins allaitants ont été publiés par l’Institut de l’élevage la semaine dernière. Ils sont calculés pour le second semestre 2024. Cette mise à jour s’est faite conformément à l’accord interprofessionnel relatif à la méthodologie validée en section bovine le 22 mai 2019.
Baisse des coûts de production en bovins
Ces indicateurs s’inscrivent en léger repli par rapport au premier semestre 2024, -0,4 %. La hausse des charges de structure et du salaire a été plus que compensée par la baisse de l’Ipampa. Si cet indice Ipampa baisse sur le semestre, et s’est éloigné de son niveau record de 2022, il n’en reste pas moins bien supérieur à son niveau d’avant la crise inflationniste.
![Ipampa publié par idele](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2025-02/capture_decran_2025-02-13_134834.png.webp?itok=8pkHxuo7)
Tous les prix des gros bovins orientés à la hausse
Le prix moyen pondéré des gros bovins atteint, en semaine 7, 5,49 €/kg après six semaines consécutives de progression, soit 9,1 % de plus que l’an dernier même date. C’est un nouveau record qui est battu chaque semaine depuis le 20 janvier.
![graphique de prix](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2025-02/capture_decran_2025-02-13_135030.png.webp?itok=7io_YRHL)
Cette hausse du PMP publié par FranceAgriMer est alimenté par toutes les catégories. Ainsi en semaine 7 les prix des JB U et R progressaient respectivement de 11,4 % et 10,8 % sur un an, la hausse était de 4,4 % pour les vaches R et de 8,3 % pour les vaches O.
Les prix des jeunes bovins à des sommets
Les prix des jeunes bovins sont tirés par la bonne demande export, notamment vers l’Allemagne et l’Italie. L’approche du Ramadan (28 février) active la demande. Les prix des vaches laitières continuent de progresser alors que toute l’Europe est à la hausse, par manque de viande destinée à la transformation. Enfin les prix des vaches à viande ont donné un coup d’accélérateur à la hausse la semaine dernière après plusieurs semaines de simple fermeté et de prudence des abattoirs.
Nouvelle hausse des cours des broutards
En maigre maigre, les prix des broutards continuent de progresser sur les marchés en vifs, mâles comme femelles. Les ventes demeurent très dynamiques, avec une offre qui ne suffit pas toujours à répondre aux besoins des acheteurs, notamment en animaux de qualité et vaccinés.
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![Cours du broutards Charolais, mâle, 6-12 mois, 300 kg, U en €/kg, par FranceAgriMer](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2025-02/capture_decran_2025-02-13_135314.png.webp?itok=e0Cq-Pqe)