Affichage de l’origine des viandes en restauration : c’est désormais obligatoire pour les produits transformés
Il sera obligatoire pour les établissements de restaurations commerciales et collectives d’afficher l’origine des viandes utilisées en tant qu’ingrédient, dès le jeudi 7 mars.
Il sera obligatoire pour les établissements de restaurations commerciales et collectives d’afficher l’origine des viandes utilisées en tant qu’ingrédient, dès le jeudi 7 mars.
Mise à jour le vendredi 8 mars à 14h, réaction d'Interbev
A compter du jeudi 7 mars 2024, l’ensemble des établissements de restauration commerciale et collective (proposant des repas à consommer sur place, à emporter, à livre et ceux sans salle de consommation sur place) auront l’obligation d’indiquer l’origine ou la provenance des viandes entrant dans la composition des préparations de viandes et des produits à base de viande, peut on lire dans un décret paru dans le Journal officiel ce jour.
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Interbev veut aller plus loin
Bovin, porcin, ovin et volaille “utilisés en en tant qu'ingrédients dans les préparations de viandes et de produits à base de viande” sont concernés, pas les viandes achetées crues. Elles ont fait l'objet d'un décret spécifique qui a pris fin le 29 février 2024. De quoi contrarier Interbev.
Informer les consommateurs sur l’origine des viandes
Ce décret vise à renseigner les consommateurs sur l’origine. L'affiche est prévue de la façon qui suit :
1° « Origine : (nom du pays) », lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage de l'animal dont sont issues les viandes ont eu lieu dans le même pays ;
2° Pour la viande bovine : « Né et élevé : (nom du pays de naissance et nom du ou des pays d'élevage) et abattu : (nom du pays d'abattage) », lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays différents ;
3° Pour la viande porcine, ovine et de volaille : « Elevé : (nom du ou des pays d'élevage) et abattu : (nom du pays d'abattage) », dans les autres cas que celui mentionné au 1°.
En revanche, une dérogation demeure et n’exclut pas que l'indication du nom du pays peut être remplacée par la mention « UE » ou « hors UE ».
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Des manquements sanctionnés
L’ensemble des établissements ne prenant pas en compte les dispositions du décret écoperont d’une amende administrative. Le montant ne pourra pas excéder 1 500 euros pour une personne physique et 7 500 euros pour une personne morale.