Aller au contenu principal

Prince de Bretagne veut développer le bio

Prince de Bretagne affiche ses ambitions pour le futur. Elles seront teintées de bio, d’agroécologie et d’adaptation aux enjeux sociétaux et climatiques.

De gauche à droite : Philippe Réveillard, président de l'OP Terres de Saint-Malo ; Philippe et Jean-Philippe Lesné, producteurs à Saint-Méloir-des-Ondes ; Marc Kéranguéven, président de Prince de Bretagne. © Franck Jourdain
De gauche à droite : Philippe Réveillard, président de l'OP Terres de Saint-Malo ; Philippe et Jean-Philippe Lesné, producteurs à Saint-Méloir-des-Ondes ; Marc Kéranguéven, président de Prince de Bretagne.
© Franck Jourdain

Pour conforter « le développement durable et responsable des 1 700 maraîchers de l’AOP Cerafel qui détient la marque (470 000 tonnes de 147 légumes, 345 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020, NDLR), nous visons plusieurs objectifs », a expliqué le président de Prince de Bretagne, Marc Kéranguéven, lors d’un point-presse organisé jeudi 6 mai dans le Pays de Saint-Malo. Outre la certification dès 2022 de tous les producteurs en HVE, il s’agit d’abord de passer le bio de 10 à 20 % dans l’offre Prince de Bretagne d’ici à dix ans avec de nouvelles variétés qui enrichiront progressivement le catalogue (oignons blancs, radis roses, choux chinois cette année). En deux ans, d’amplifier le « sans pesticides » (six légumes actuellement) et de le passer également de 10 à 20 % de l’offre d’ici à 2030. « Le temps de la période de conversion des agriculteurs bio (deux ans, NDLR), leur production est intégrée dans le "sans pesticides" après certification », précise Marc Kéranguéven. Troisième objectif : accélérer sur l’innovation, autant sur la création variétale d’espèces résistantes aux maladies – la filière possède un atout maître, l’Organisation bretonne de sélection (OBS) – que de produits nouveaux pour mieux répondre au marché. L’OBS a par exemple inventé une variété d’échalotes résistant au mildiou.

Prince de Bretagne démarre la production de framboises, myrtilles et mûres (hausse des producteurs) et teste dans ses deux stations expérimentales l’introduction de fruits et légumes exotiques (patates douces, piments antillais, fruits de la passion, etc.). Les objectifs 4 et 5 visent au développement des éco-emballages et à l’attractivité du métier pour assurer le renouvellement des générations. Prince de Bretagne n’a pas prévu de moyens humains ou financiers supplémentaires pour la réalisation de sa stratégie. De ce point de vue, le président d’Interfel, Laurent Grandin, présent lors du point-presse « déplore que l’État manque au financement de l’innovation par la subvention et préfère les appels à projets », a-t-il dit en substance.

Les plus lus

vache charolaise dans un pré
La vache lait O dépasse les 5 €/kg, les prix des jeunes bovins se calment

Les prix des bovins ont gagné 14,5 % en un an, et la hausse pourrait bien continuer, car si les prix des JB semblent marquer…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

des poules oranges
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 28 mars 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Graines de soja dans des mains
Risques liés aux isoflavones : pourquoi l’Anses recommande d’éviter les aliments à base de soja en restauration collective

L’Anses recommande ce 23 mars de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour éviter une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio