Après avoir légèrement progressé en 2021, la production de viande porcine de l’Union européenne devrait reculer de 3 % en 2022, ce qui représente 242 millions de porcs abattus.
Les trois principaux producteurs européens restent, dans l’ordre, l’Espagne, l’Allemagne et le Danemark, la France est au pied du podium.
Si l’évolution des conditions sanitaires liées à la pandémie de Covid va peser sur la demande, et si la répartition de la peste porcine africaine conditionne les exportations de plusieurs états membres, c’est bien la guerre en Ukraine qui impacte le plus le marché. Il va falloir répercuter la hausse des coûts de l’alimentation, mais aussi de l’énergie et du transport.
Des prix sous pression mais qui pourraient augmenter
Les experts d’Ami estiment que les prix devraient rester au-dessus de leur niveau de 2021 mais restent prudents dans un contexte incertain. La baisse de la production va dans le sens d’une hausse des tarifs, néanmoins la demande européenne est pour le moment décevante et limite la revalorisation.
En France, les cours sont restés stables cette semaine, car si l’offre en porc est restreinte, le marché de la viande se révèle largement assez approvisionné.
