Cotations
Œuf : un marché peu évolutif
Marché et prix des œufs au 7 octobre 2021
Marché et prix des œufs au 7 octobre 2021
Calibré : La demande évolue peu sur le marché de l’œuf calibré, les commandes sont régulières. Mais l’offre tend à augmenter, notamment en calibre P pour lequel certains opérateurs se disent contraints à des concessions tarifaires. En calibre M, le marché est aussi un peu plus lourd que les semaines passées mais les prix parviennent à se maintenir. En G et TG, les disponibilités demeurent limitées d’où un maintien plus facile des tarifs. En tout-venant, les commandes des centres semblent un peu décevantes pour un début de mois, néanmoins le rapport offre/demande est équilibré en code 2 et 3. En code 1, une amélioration de la situation est ressentie par plusieurs opérateurs. En code 0, l’offre dépasse toujours les besoins du moment.
Industrie :
Le marché des œufs destinés à l’industrie reste très fluide, dans un contexte de disponibilités mesurées, quoi qu’un peu plus présentes que les jours passés, et de demande régulière. La période est à une hausse des besoins des industriels, qui entrent dans leur pic annuel d’activité. Les commandes d’ovoproduits de la part des industries agro-alimentaires sont pour le moment régulières, sans plus. Les achats de la boulangerie-pâtisserie restent en revanche très bien orientés, contrairement à ceux de la restauration d’entreprise. Les collectivités sont au rendez-vous, les fermetures d’écoles ou de classes liée à la Covid-19 ayant été bien plus mesurées que ne le craignaient les opérateurs. Les industriels rapportent s’approvisionner majoritairement en origine France mais quelques propositions espagnoles sont rapportées. L’Europe du Nord n’est pas compétitive en revanche et la Pologne demeure absente. Les prix pratiqués sont restés assez proches de ceux de la semaine précédente, dans l’ensemble.
En œufs alternatif, on note que le code 2 peine à s’écarter des cours du code 3. Le code 1 en revanche voit son marché s’assainir et ses prix se revaloriser. En code 0, les industriels rapportent toujours pouvoir satisfaire facilement leurs modestes besoins.