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Exportation
Marché mondial ferme pour les abats et coproduits de bovins

Les exportations françaises d’abats étaient dynamiques en 2021 et se sont faites sur des bases de prix fermes. Les prix des peaux restent en revanche sous tension.

La quantité de porc à l'export pourrait augmenter en 2024
© Bernd Dittrich on Unsplash

La France est exportatrice nette d’abats de bovins en volume. Ainsi en cumul sur les onze premiers mois de 2021, elle en a vendu 41 533 tonnes équivalent carcasse (téc), dont un peu plus de la moitié (54 %) dans l’espace communautaire, tandis qu’elle en n’a acheté que 24 800 tonnes, selon les données des Douanes rapportées par FranceAgiMer. Nos envois ont progressé de 14 % sur cette période. La hausse était plus prononcée en valeur, à +28 %, indiquant la hausse des prix moyens sur le marché international. Le secteur a affiché 64,3 millions de chiffres d’affaires export en onze mois.

Dynamisme des envois vers l’Asie

La Côte d’Ivoire est le premier client de la France pour les abats de bovins, avec 7 300 téc, soit 17,5 % de nos envois totaux. Pourtant cette destination a vu ses achats reculer de près de 15 %, notamment sous l’effet de la hausse des prix. Parmi les pays tiers, Hong Kong est aussi une destination majeure (2 900 téc +62 %), devant l’Afrique du Sud (2 800 téc, +36 %).

Prix des abats élevés

L’organisme australien MLA publie un état des lieux des prix des abats de bovins sur le marché international, en dollars australiens. A part les tripes, dont les prix ont baissé sur un an, la hausse était de mise dans la plupart des catégories. Les queues de bœuf halal ont ainsi pris plus de 50 % sur un an, les tendons près de 36 % et la joue plus de 18 %.

Marché des peaux toujours compliqué

Les problèmes de transport maritime, avec la hausse des coûts et le manque de conteneurs ont pesé sur le marché des peaux. Dans le même temps les tanneries chinoises sont peu à l’achat car les commandes de leurs clients de l’industrie automobile sont limitées. En effet, les usines fonctionnent au ralenti à la suite de la pénurie de micro-processeurs. L’arrêt de l’activité en février pour le nouvel an chinois contribue aussi à ce marasme.

Hausse des prix du SVF

Le sérum de veau fœtal a vu sont prix continuer de progresser sur le marché mondial, il est utilisé pour la culture in vitro.

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