Après des hausses records
Marché attentiste en poudres de lait
L'offre de poudre de lait ne parait pas en mesure de satisfaire les besoins dans les prochaines semaines.
L'offre de poudre de lait ne parait pas en mesure de satisfaire les besoins dans les prochaines semaines.
Le marché de la poudre de lait reste ferme en France comme dans le reste de l’Europe. Les industriels continuent de privilégier les fabrications de fromages aux dépens de la poudre. En novembre, la production communautaire de poudre de lait écrémé reculait de 10 % environ comparée à l’an dernier, comme celle de poudre grasse. Les collectes françaises et allemandes, toujours peu dynamiques, contribuent à cette baisse des disponibilités européennes. Comme, dans le même temps, la demande reste forte, les prix de la poudre de lait demeurent fermes. À 3 420 €/t en semaine 2, la cotation spot Atla de la poudre 0 % dépasse son précédent record de février 2014 (elle se situait alors à 3 350 €/t). Aucune détente n’est envisagée, au contraire puisque peu d’opérateurs sont couverts sur le deuxième trimestre et que les industriels ne s’attendent pas à avoir un retour de l’offre avant leur retour aux achats. Pour l’heure, l’activité est réduite, la prudence domine.
Avec la baisse saisonnière de la collecte néo-zélandaise, la séance d’enchère de mardi sur Global Dairy Trade a affiché des hausses significatives en poudre, grasse et maigre. Les acheteurs étaient au rendez-vous, pas uniquement chinois.