Volaille : les achats de toutes les espèces progressent sur un an sauf pour le canard
Les derniers relevés de FranceAgriMer-Kantar Worldpanel révèlent un mois de janvier plutôt porteur pour la plupart des espèces de volailles françaises, bien que le canard s’enlise dans la crise.
En janvier, les achats des ménages français pour leur consommation à domicile en volaille (frais, surgelé et charcuteries) ont progressé de 10,5 % sur un an, sous l’impulsion du poulet (+14,6 %), et dans une moindre mesure de la dinde (+8,6 %) et de la pintade (+2,3 %).
Seul le canard pâtit d’une perte d’activité avec une baisse marquée des volumes de 21,7 % notamment liée à la baisse des disponibilités en raison de l’influenza aviaire et de l’augmentation sensible du prix moyen d’achat (+18 % sur un an). Le prix moyen de la pintade dans les rayons a aussi progressé de 13,1 % sur un an tandis que ceux du poulet (+0,9 %) et de la dinde sont restés quasi stables.
Les découpes de poulet tirent leur épingle du jeu avec une hausse des volumes de 15,3 % portée par l’envolée des achats en escalope (23,3 %) tandis que le poulet PAC bénéficie d’une hausse de 11,9 %.
Les élaborés de volaille ont aussi profité d’une croissance de 11,8 % avec notamment une embellie en panés frais (+14,3 % sur un an). De même pour les surgelés (+25,8 %). Les charcuteries à base de volailles accusent cependant une baisse de 7,6 % notamment en raison du ralentissement des achats pour une consommation à domicile en jambon (-8,7 %) et saucisses (-1,9 %).
V.C.