Viande : pourquoi l'atelier Paysans coeur de corrèze devient l'atelier fermier de Naves ?
À Naves en Corrèze, l’atelier de découpe et de transformation créé par Tulle-Agglo et placé en liquidation judiciaire a trouvé un repreneur qui va relancer son activité.
À Naves en Corrèze, l’atelier de découpe et de transformation créé par Tulle-Agglo et placé en liquidation judiciaire a trouvé un repreneur qui va relancer son activité.
L’atelier de découpe-transformation de Naves construit par Tulle-Agglo il y a deux ans va pouvoir redémarrer son activité. L’atelier était géré et exploité par la SAS Paysans Cœur de Corrèze, un groupement de neuf éleveurs utilisateurs de l’outil. Il proposait aussi aux autres agriculteurs de la prestation de découpe et de transformation en porc, veau, bœuf, et agneau. Mais, il a été mis en liquidation judiciaire en avril dernier.
Le dossier de reprise de Jean-Claude Sirieys, entrepreneur dans le Lot, a été validé par le tribunal de commerce de Brive le mercredi 14 juin.
" C’est une très bonne nouvelle, réagit Bruno Fleury, conseiller communautaire délégué à l’agriculture et aux circuits courts. L’outil est tout neuf, il n’a que trois ans. On a la chance d’avoir trouvé un repreneur solide qui va relancer l’activité en respectant la philosophie de départ : offrir un service de transformation pour les producteurs locaux et valoriser le circuit court. "
L’installation multi-espèces de 700 m2 inaugurée en décembre 2019 visait une production de 100 tonnes annuelles de viandes et de charcuterie. " L’activité était au rendez-vous, mais il y a eu des problèmes de gestion et puis le démarrage s’est fait au mauvais moment, en pleine crise du covid, poursuit Bruno Fleury. Le repreneur va garder les salariés et les producteurs qui travaillaient avec l’outil. Il prévoit aussi d’élargir le champ des fournisseurs et des clients, y compris sur le nord du Lot. L’urgence est pour le moment de récupérer l’agrément sanitaire européen."
L’atelier fermier de Naves, c’est le nouveau nom de la société, va permettre aussi à la communauté de communes de développer les circuits courts en restauration collective dans le cadre de son plan alimentaire territorial. "On va relancer tout ça : il y a un vrai potentiel !", se félicite Bruno Fleury.