Viande ovine : léger recul des importations chinoises
Ovins : Après avoir chuté de 21 % entre 2014 et 2015, les importations chinoises de viande ovine ont reculé de 1 % en 2016, note Eblex, tout en restant au-dessus de leur niveau d’avant 2013. Avec 220 000 t achetées, la Chine confirme sa place de premier importateur mondial. L’Australie et la Nouvelle-Zélande en sont les premiers fournisseurs. Les achats de la Chine ont progressé après un premier semestre calme, car les disponibilités en viande porcine étaient serrées, or le porc est la viande préférée des Chinois et son prix a un impact considérable sur la demande des autres protéines animales. Quand les prix de la viande porcine ont décliné en fin d’année, la demande en viande ovine s’est faite moins prononcée.
Bovins : Les prix des gros bovins se sont raffermis en moyenne en Europe à la fin du mois de janvier, tout en restant sous leur niveau de l’année passée. En Italie, le commerce semble un peu plus régulier. En Allemagne, peu de changements.
À noter, en 2016, les envois du Paraguay auraient progressé de 11 % (notamment vers le Chili et la Russie) et ceux de l’Argentine de 18 % (en particulier vers la Chine, le Chili et l’Allemagne), selon Bord Bia.