Viande bovine : pourquoi il faut se méfier du Mexique
L’industrie de la viande bovine se développe au Mexique, tournée vers l’export, surtout vers les États-Unis pour l’heure mais l’Union européenne est dans le viseur.
L’industrie de la viande bovine se développe au Mexique, tournée vers l’export, surtout vers les États-Unis pour l’heure mais l’Union européenne est dans le viseur.
Pour l’heure, la filière bovine mexicaine est plutôt tournée vers son marché intérieur, et, pour les 19 % de sa production exportée, vers les États-Unis, le Japon, le Canada et la Corée du Sud. Mais le Mexique est en cours de négociation d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne, et un contingent de 20 000 tonnes de viande bovine à droits de douane réduits (7,5 %) a été négocié.
Une filière bovine dynamique
Les exportations de viande bovine devraient progresser de 1 % en 2024 à 415 000 tonnes. Entre 2015 et 2022, Mexico a doublé ses exportations de viande bovine, rappelle l’USDA. Le pays développe son tissu industriel, notamment ses abattoirs certifiés Tipo Inspeccion Federal (TIF). Ses capacités exports devraient continuer à se renforcer selon l’USDA. D’où un risque sur le marché européen de l’aloyau quand l’accord de libre-échange sera voté, craignent les opérateurs français de la filière bovine.