Cotations
Veau : la hausse des coûts de production limite la baisse saisonnière des prix
Alors que printemps rime habituellement avec repli des prix des veaux de boucherie, la flambée des coûts de production limite les marges de manœuvre des abattoirs. Ils sont aidés par une offre très limitée.
Alors que printemps rime habituellement avec repli des prix des veaux de boucherie, la flambée des coûts de production limite les marges de manœuvre des abattoirs. Ils sont aidés par une offre très limitée.
Le commerce de la viande de veau s’est montré régulier ces derniers jours ; profitant encore de l’effet de la Pentecôte. Le bilan semble assez contrasté puis que les mises en avant ont rencontré des conditions météos plus ou moins propices à la consommation, climat maussade dans le Nord qui a pu encourager les ventes mais les fortes chaleurs dans le Sud qui ont l’effet contraire.
Dorénavant, l’heure est à l’accalmie saisonnière rapportent les détaillants. La demande est modérée. Mais comme l’offre est très mesurée, les tarifs se tiennent dans l’ensemble sur le marché des veaux entrée abattoir comme de la viande.
A 6,64 €/kg en semaine 22, le prix moyen du veau rosé clair O communiqué par FranceAgriMer a perdu 10 centimes depuis le début du mois de mai, il reste néanmoins 23 % au-dessus de son niveau de l’an dernier, même date. Une fermeté qui est indispensable à l’amont de la filière toujours confronté à des coûts de production importants.
Tassement des coûts de production à des niveaux élevés
Certes, l’indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement (Imfal), calculé et publié par les Marchés s’est tassé depuis son record historique de début avril. Mais à 200,59 points, en semaine 23; il n’en restait pas moins près de 50 points au-dessus de son niveau déjà élevé de l’an dernier. S’il a perdu 19,17 points en deux mois, c’est grâce à la légère détente du marché des poudres de lait et surtout à celles des huiles. Néanmoins, les prix de ces ingrédients essentiels devraient rester élevés à moyen terme, d’où une nette volonté des intégrateurs ne pas faire de concessions sur les prix de la viande.