Une consommation de viande de veau toujours en berne
Veau : Malgré un prix moyen d’achat parmi les plus élevés du rayon boucherie (à quasiment 16 euros le kilo depuis le début de l’année), le veau n’est pas plus pénalisé que les autres viandes par le désintérêt des Français. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats des ménages ont reculé de 5,7 % en cumul du 28 décembre au 2 octobre par rapport à la même période un an plus tôt, dont -4,4 % pour les pièces à griller/rôtir et -8 % pour celles à bouillir/braiser. Des évolutions qui tendent à souligner que le prix n’est pas le seul critère de choix de consommateurs, les premières s’écoulant autour de 18,48 euros le kilo quand les secondes se vendent à 13,15 euros le kilo.
Gros bovins : Semaine perturbée en vue pour la filière bovine française. En viande, l’ambiance pourrait être un peu plus tonique, grâce à un réveil de la demande avec le début de mois et la reprise des collectivités. A cela pourrait s’ajouter une impression de commandes plus soutenues, les achats de la semaine s’effectuant sur quatre jours seulement du fait du férié de la Toussaint.
Ovins : Peu d’évolutions en perspective. Le calme devrait rester de rigueur la semaine prochaine, aucune relance de la consommation ne se dessinant à l’horizon, bien qu’un sursaut puisse se faire sentir avec le début de mois. En amont, les abattoirs vont limiter leurs achats en raison de deux semaines écourtées par des jours fériés. L’offre en élevage devant rester limitée, les cours pourraient osciller entre maintien et léger repli.