Une année de reconquête pour Rivoire & Carret
Le lancement de sauces pour pâtes en ce début d’année marque une volonté de la marque du groupe Pastacorp de retrouver le chemin de la croissance.
Relancée par la famille Skalli en 2006, la marque Rivoire & Carret revient sur le devant de la scène en ce début 2017 avec le lancement d’une nouvelle gamme de sept références de sauce pour pâtes, un segment sur lequel la marque historique de pâtes sèches n’était pas encore présente. « 2017 est un vrai tournant pour Rivoire & Carret. Nous allons mettre les pleins feux sur cette marque, et on ne veut pas s’arrêter là », indique Clémentine Aujay, chef de marques chez Pastacorp.
Objectif : 500 tonnes de sauces en 2017
Si la marque commence à étendre son territoire sur ce segment, elle ne ferme pas la porte à d’autres idées. « Notre stratégie à long terme reste d’étendre la marque sur d’autres catégories », ajoute Jean-Michel Juillet, directeur marketing de Lustucru-Rivoire & Carret du groupe Pastacorp. En attendant, Rivoire & Carret a travaillé durant deux ans pour confectionner ses sept références. Un effort a été particulièrement mis sur la culinarité des produits, grâce à l’intervention du chef Jean-Sébastien Bompoil. Les recettes ont d’abord été développées avec lui avant d’être testées en condition réelle de production.
N’ayant pas le savoir-faire dans l’une de ses deux usines de Seine-Maritime (Rouen et Chiry-Ourscamp), Rivoire & Carret sous-traite la fabrication auprès d’une entreprise provençale, dont le nom restera confidentiel. Un contrat de deux ans renouvelable les lie pour l’heure. Cette société a notamment investi pour adapter ses lignes de production au processus spécifique. La marque met en avant une sauce bolognaise avec 20 % de viande de bœuf 100 % française, un pesto avec des noisettes grillées pour se démarquer ou encore des sauces réalisées avec 80 % de pulpe de tomates de Provence.
La marque ambitionne de devenir un acteur important de ce marché dans les quatre ans à venir. « Nous avons lourdement investi pour ce lancement, notamment en communication. Nous savons que nous n’allons pas gagner d’argent en année 1 », précise Jean-Michel Juillet. La marque vise 500 tonnes de volume commercialisées cette année. Le groupe a également investi de manière importante dans ses deux usines, avec l’objectif de reprendre des marchés à marque de distributeur.