Un rapport sénatorial suggère de taxer la malbouffe

Des sénateurs proposent de taxer les aliments présentant une « mauvaise qualité nutritionnelle » et de pousser l'industrie agroalimentaire à concevoir des plats moins sucrés, salés et gras, dans un rapport sénatorial présenté jeudi. Les rapporteurs - la sénatrice LREM de Gironde Françoise Cartron et le sénateur PS du Finistère Jean-Luc Fichet - suggèrent notamment d' « assainir l'offre alimentaire en incitant ou en obligeant à la reformulation des recettes des plats industriels (limitation de sel, de sucre ou de graisses saturées) ». Ils proposent aussi de « taxer, sur le modèle de la taxe soda, certains aliments en raison de leur mauvaise qualité nutritionnelle (par exemple ceux classés D ou E dans le Nutriscore) » et d'utiliser le produit de ces taxes pour financer des actions d'éducation nutritionnelle ou pour distribuer des chèques alimentation saine, sur le modèle du chèque énergie, permettant par exemple d'acheter des fruits ou des légumes frais ».