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Un nouvel outil industriel pour le quinoa d’Anjou

La CAPL investit 15 millions d’euros dans un nouveau site d’une capacité de traitement de 10 000 tonnes de graines alimentaires à Longué-Jumelles.

Christian Blet, président de la CAPL et producteur de quinoa.
© Thierry Goussin

La filière quinoa d’Anjou poursuit sa montée en puissance. Initiatrice de cette filière il y a douze ans avec la société Abbottagra, la Coopérative Agricole des Pays de la Loire (CAPL) va investir 15 millions d’euros dans la construction d’un nouveau site industriel sur la commune de Longué-Jumelles (49). Le projet, baptisé Perles d’Anjou, sera partiellement opérationnel à l’été 2022 et pleinement fonctionnel en 2023. La CAPL, en plus des financements publics attendus, va créer une SCIC pour permettre à quiconque de prendre des parts dans le financement du projet.

10 000 tonnes de graines alimentaires

Le site pourra à terme réceptionner, nettoyer, calibrer, stocker et ensacher jusqu’à 10 000 tonnes de graines alimentaires (quinoa mais aussi lentilles, sarrazin, pois chiche), soit le double de la capacité du site actuel de Brissac. Il sera alimenté par les adhérents de la CAPL mais également par les producteurs d’autres structures locales en sous-traitance. D’une surface de 20 000 m², le futur bâtiment intégrera trois lignes indépendantes de triage de graines, un silo de stockage d’une capacité de 10 000 tonnes de matières brutes, et deux lignes d’ensachage pour le conditionnement des graines en big bag et en sacs de 5 et de 20 kg.

Malgré un climat pluvieux, la collecte 2021 a été satisfaisante. Les 400 agriculteurs engagés dans la filière ont récolté l’été dernier 3 500 tonnes de quinoa blond, rouge et noir. 30 % de cette production a été réalisée en HVE, la filière s’étant fixé un objectif de 100 % à atteindre dans les prochaines années.

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