Un marché mondial des produits laitiers toujours peu lisible
Alors que le manque d’offre reste de mise sur le marché des produits laitiers, les perspectives quant à la demande sont assez incertaines et le marché peine à afficher une orientation claire.
Alors que le manque d’offre reste de mise sur le marché des produits laitiers, les perspectives quant à la demande sont assez incertaines et le marché peine à afficher une orientation claire.
C’est toujours la Chine qui fait de l’ombre sur le marché des produits laitiers. Le pays affiche une croissance décevante après deux ans de confinements répétés et stricts. La population consomme peu, les achats sont plus limités. Par ailleurs, des rumeurs se sont élevées mi-août sur un possible embargo chinois sur les produits laitiers et la viande provenant d’Océanie, dans la foulée de la visite de Joe Biden à Taiwan saluée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il s’avère que des conteneurs ont été retardés sous des prétextes sanitaires qu’une journée, mais les gouvernements de deux pays ont joué gros, la Chine étant un partenaire économique primordial pour leurs agricultures.
La collecte laitière européenne peine toujours à redémarrer
Du côté de l’offre, si les États-Unis semblent en mesure de redynamiser leur collecte pour la fin de l’année, la production européenne reste à la traîne. En juin, les volumes ont reculé d’environ 0,2 % par rapport à juin 2021 selon Eurostat, plombés par la baisse des collecte françaises, allemandes et irlandaises que ne compensent pas les hausses polonaises et néerlandaises. Sur les cinq premiers mois de l’année, la collecte affichait une baisse de 0,8 %, la situation s’est donc finalement un peu améliorée en juin. Reste à voir l’impact des vagues de chaleur estivales.