Volaille
Un début d’année compliqué pour la dinde
La filière dinde continue d’être plombée par la grippe aviaire.
Évaluées à 476 000 têtes par semaine, les mises en place globales de dinde ont reculé de 18,6 % en janvier 2023 comparé à janvier 2022, rapporte le Cidef. Même chose pour le poids moyen à l’abattage, il a perdu 4,6 % et était estimé à 11,52 kg/tête fin janvier. Du côté des abattages, ils ont fléchi de 13,5 %. Cette tendance est la conséquence directe de la grippe aviaire dans les Pays de la Loire.
Fort recul des stocks de viande de dinde
Les baisses des mises en place et des abattages ont eu des répercussions négatives sur les stocks de viande de dindes. Ils «ont rarement été aussi bas au cours d’une année», constate l’interprofession de la dinde. Les stocks se sont contractés de 47,4 % en janvier 2023 par rapport à janvier 2022. Toutefois, ils se sont raffermis entre décembre 2022 et janvier 2023 (+20,7 %).
Hausse des importations
Le manque d’offre a stimulé les importations depuis l’Union européenne (UE). Elles ont augmenté de 14,7 % en janvier 2023 en comparaison à janvier 2022. Environ 3 620 tonnes (t) de dindes ont été importées. En cumul sur 12 mois, la hausse est de 5,2 %. En valeur moyenne, les importations étaient de 5 051 € la t soit une hausse de 1 431 € par rapport à janvier 2022.
Baisse des exportations
À l’inverse, le manque d’offre a réduit les exportations vers l’UE (-16,9 %) en un an et -10,6 % en cumul sur 12 mois. La valeur moyenne était de 3 052 € la t, soit + 379 € par rapport à janvier 2022.