Un « contrat pour une restauration collective responsable » remis à l’Elysée
A l’initiative de Restau’Co et FNH
Restau’Co et la Fondation pour la Nature et l’Homme, accompagnés de la Fnab, la FCPE, Manger Bio Ici et Maintenant, UNCPIE, la FMGF et le marché international de Rungis ont présenté le mercredi 13 décembre à l’Elysée leur « contrat pour une restauration collective responsable ». Partageant l’objectif du président de la république « d’introduire 50% d’aliments durables (bio, labélisés, locaux) en restauration collective en 2022 », les organisations font toute une série de propositions et de recommandations. Pour accompagner la transformation de la restauration collective, les 8 organisations réclament : une obligation d’apprentissage dans la fonction publique, une prime de conversion des cantines au bio, ou encore de revoir le statut du cuisinier dans la fonction publique. Pour faciliter l’achat de produits responsables, elles demandent d’adopter une proposition de loi qui se donne un horizon de 50% d’aliments durables en restauration collective d’ici 2022 dont 30% de produits bios, ou d’augmenter les seuils des marchés publics de 25 000 à 40 000 euros. Créer un observatoire de la restauration collective responsable ou adapter le cahier des charges « fait maison » à la restauration collective font partie des autres propositions.