CONSOMMATION
"Volaille française" et "transformé en France" : changement de méthode pour l'étude Roamler
L’étude Roamler des produits transformés de volaille ne prend plus en compte ceux qui indiquent seulement une transformation française. D’où une baisse conséquente de viandes d’origine France.
L’étude Roamler des produits transformés de volaille ne prend plus en compte ceux qui indiquent seulement une transformation française. D’où une baisse conséquente de viandes d’origine France.
Des blancs de poulet, manchons cuits, blancs de dinde ou nuggets indiquent sur leur emballage qu’ils sont transformés en France mais sans mention explicite de l’origine française des volailles ayant servi à les préparer. L’étude annuelle Roamler, qui détaille l’offre en magasin (GMS, magasins de proximité et hard discount) de volaille pour le compte des volaillers français, ne prend plus en compte ces produits. Alors qu’en 2021, les relevés avaient donné 89% de produits transformés à base de volaille d’origine française, en 2022 ils n’en comptent plus que 63%. L’APVF (Association de promotion de la volaille française) impute l’essentiel de cette baisse à l’ajustement des relevés en linéaires.
En GMS et bientôt en RHD
« La multiplication des logos égare le consommateur, commente Arielle Couëry, chargée de communication de l’APVF. C’est pour ça que nous encourageons les industriels à utiliser notre logo « Volaille Française » qui s’applique aux produits de volailles nées et élevées en France ». « Le consommateur y est très sensible, poursuit-elle, c’est pourquoi nous allons le promouvoir aussi en RHD (Restauration hors domicile, NDLR) ».