Stef-TFE a bien négocié le virage de 2003
L’année 2003 n’a pas été porteuse pour les acteurs du transport alimentaire et de la logistique. Une consommation alimentaire plate et même en parfois en baisse comme dans les produits carnés (-0,8%) n’avait pas de quoi favoriser leur activité. Malgré tout, le groupe Stef-TFE est parvenu à faire plutôt bonne figure en enregistrant une croissance de son bénéfice net de 11% à 23 M Eur pour un chiffre d’affaires en hausse de 7,9% à 1,347 md d’Eur. Et ce, malgré la hausse de certains coûts de production, notamment les carburants (+1,6 M Eur) grevant le résultat d’exploitation (43,6 M Eur, +1,5%). «Nous sommes à la fois satisfaits car l’environnement est difficile mais également déçus car nous n’avons pas récupéré sur l’exercice des dépenses non récurrentes effectuées au 1er semestre», a expliqué hier, lors d’une conférence de presse, Bernard Jolivet, directeur général de Stef-TFE. Ce dernier faisait ainsi allusion à « des frais liés au démarrage de nouveaux dossiers, estimés à plus d’un million d’euros». L’année 2003 de Stef-TFE a été globalement contrastée. Après une forte croissance au 1er semestre (+11,9%), le groupe a connu une période estivale marquée par une baisse de la fréquentation touristique et la canicule, peu favorable à la consommation hormis pour les surgelés et les glaces, avant de vivre une fin d’année agitée (-11% en novembre, +10% en décembre). Sur 2004, le groupe, qui a investi quelque 100 M Eur l’an passé dans plusieurs entrepôts frigorifiques et bases logistiques va engager 30 M Eur environ dans de nouveaux projets. Parmi ceux-ci figure l’ouverture d’une base logistique de produits frais à Cergy Pontoise pour Auchan.