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Simili viande : la start-up française HappyVore lève 35 millions d'euros

La start-up française HappyVore lance la plus grande usine de production dédié au simili viande en France et lève 35 millions d'euros pour assurer son développement industriel et commercial.

Guillaume Dubois et Cédric Meston, cofondateurs d'HappyVore
© HappyVore

Pour accélérer son développement, la start-up HappyVore a décidé de poursuivre son industrialisation et de s'implanter dans la région Centre à Chevilly. Elle va y construire la plus grande usine de production dédiée au simili viande en France. Elle sera dotée d'une capacité de 10 000 tonnes.

Ce site devrait permettre à la start-up "d'innover davantage et d'accroître la diffusion de [ses] produits en France", comment Guillaume Dubois, cofondateur avec Cédric Meston.

12 références disponibles dans 2 000 points de vente

Elle vient ainsi de lever 35 millions d'euros pour financer ce projet et poursuivre son développement commercial. HappyVore s'est associé à Invus qui, avec le groupe familial européen Artal, accompagne des entrepreneurs dans leur expansion depuis 1985, aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Collectivement, Artal et les entrepreneurs et partenaires qui accompagnent la société depuis 2020 ont investi plus de 35 millions d'euros. La start-up a notamment bénéficié du programme du plan de relance et plan protéines France de la BPI, qui lui a permis de financer certains investissements industriels. La société envisage aussi des financements bancaires complémentaires.

"Nous sommes convaincus qu'il est possible de créer des projets qui ont à la fois un impact positif sur l'environnement et qui créent des emplois en France

Disponible dans plus de 2 000 points de vente sur tout le territoire national, dans plus de 1 000 restaurants et sur la boutique en ligne de la marque, la gamme HappyVore compte désormais 12 produits.

"Nous sommes convaincus depuis nos débuts qu'il est possible de créer des projets qui ont à la fois un impact positif sur l'environnement et qui créent des emplois en France", conclut Guillaume Dubois.

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