Aller au contenu principal

Sécurité sanitaire des aliments : la France joue sa réputation aux Jeux Olympiques

Le ministère de l’Agriculture dévoile sa feuille de route concernant la sécurité sanitaire des aliments à l’approche des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.  

un sandwich jambon fromageles anneaux des jeux olympiques en condiment dessinés dessus  observé à la loupe en gros plan.
Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire annonce renforcer les contrôles concernant la sécurité sanitaire des aliments lors des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
© Image générée par l'IA

Le risque de toxiinfections alimentaires collectives est jugé très élevé par le ministère de l’intérieur, qui considère que « l’impact direct sur le bon déroulement des épreuves [Olympiques et Paralympiques] mais aussi l’impact en termes de réputation peuvent être élevés », a indiqué le cabinet du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, jeudi 11 avril lors d’un point presse.   

Renforcer les contrôles sanitaires avant les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024   

Rappelons que 13 millions de repas seront servis sur les sites des jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) entre les 26 juillet et 11 août puis du 28 août au 8 septembre 2024. Dans ce cadre, « le ministère organise un renforcement des contrôles en amont des jeux, avec deux cibles privilégiées », assure le cabinet du ministre. Le premier consiste à « renforcer la pression de contrôles des établissements de restauration autour des sites olympiques, des fan zones et des sites touristiques majeurs ». Restaurants, boulangeries et autres commerces alimentaires sont concernés. Le Ministère a aussi annoncé « inspecter tous les établissements de restauration qui assureront la restauration sur les sites olympiques ». A ce titre, Sodexo Live ! Est concerné par le renforcement des contrôles en amont des jeux.   

1500 contrôles sanitaires déjà réalisés   

Depuis le début de l’année, déjà 1 500 contrôles “ciblés JOP” ont été réalisés en Ile-de-France selon le ministère. Dans ce cadre, les DDecPP des départements accueillant les Jeux ont vu leurs effectifs renforcés de 31 ETP, dont 26 dans la région francilienne. Aujourd’hui, c’est le restaurant Poulet Braisé, situé à Saint Ouen (Seine-Saint-Denis) qui fait l’objet d’un contrôle par les services de police en charge de la sécurité sanitaire des aliments, accompagnés de Marc Fesneau.   

Le ministère se veut réactif pendant les jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024  

« Les 31 ETP supplémentaires seront maintenus pendant les JOP pour maintenir une pression de contrôle renforcée, mais également le cas échéant : être en capacité de contrôler l’effectivité de retraits (rappels massifs par les professionnels) », ajouté le cabinet. Cette mesure pourrait intervenir en cas de suspicion, de preuve qu’un aliment mis sur le marché « présenterait un risque majeur ». D'autre part, la « réactivité accrue pendant les JOP » se traduit par la réalisation d’une enquête dans des délais rapides « pour identifier l’aliment en cause en cas de toxi-infection alimentaire collective ». Du côté de l’Anses, « la réactivité accrue pendant les JOP » est aussi pensée avec 7 ETP supplémentaires dans le but « d'accroître les capacités d’analyse des laboratoires et donc la réactivité en cas d’évènements sanitaires ».   

38 millions d’euros de budget pour la police alimentaire 

Notons enfin, que des astreintes et permanences supplémentaires sont prévues par les services de l’Etat, toujours pour renforcer la vigilance. Jamais un tel plan n’avait été mis en place assure le cabinet du ministre. Ces mesures interviennent alors que le ministère a renforcé ses contrôles depuis le 1er janvier 2024 et a à la même date crée une police unique en charge de la sécurité sanitaire des aliments sous l’égide du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire dans le but de fluidifier et faciliter les échanges « après des années de gestions partagée entre la DGAL et DGCCRF ». L'un des objectifs de cette réforme est d'accroître les contrôles, de 10 % dans les établissements de fabrication des produits alimentaires. 190 agents supplémentaires sont mobilisés et un budget de 38 millions d’euros annuel est alloué. Ils viennent s’ajouter aux 5 800 agents et à l’enveloppe de 570 millions d’euros annuels.   

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

Comparaison des prix des vaches lait O en France et en Irlande, graphique
Vaches laitières : les prix irlandais dépassent les cours français

En Irlande, les prix des vaches laitières ont commencé à grimper cet automne tandis que les cotations françaises reculaient,…

une courbe descendante sur fond de silhouettes de vaches
Combien la France a-t-elle perdu de vaches en 2024 ?

Le cheptel de vaches a continué de reculer en 2024. Les maladies animales (FCO et MHE) ont donné un coup d’accélérateur à la…

graphique de la Cotation entrée abattoir du JB
A 5,74 €/kg, les prix des jeunes bovins viande battent un nouveau record

Les prix des jeunes bovins continuent de progresser en ce début 2025, une dynamique inhabituelle sur janvier. En vaches, la…

Une carte de l'Allemagne en rouge, des silhouettes d'agneau, vache et porc au premier plan
Fièvre aphteuse : quelles conséquences des cas détectés en Allemagne ?

La fièvre aphteuse a été détectée en Allemagne. Le Royaume-Uni, traumatisé par l’épidémie de 2001, met en place un embargo…

au sol, la carte de l'Europe sous forme de prairie. Dessus, une vache de race prim'holstein, style photographique
A quoi ressemblera l’Europe laitière dans 10 ans ?

Une filière laitière plus durable, qui produit moins mais pour plus de valeur ajoutée grâce à la segmentation, voilà la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio